Ce n'est pas Payam lui-même qui a téléphoné au pasteur Kouroush (pseudonyme), mais sa mère, musulmane. Elle se faisait du souci à cause du comportement de son fils qui vendait tout ce que la famille possédait pour acheter de la drogue. Ce garçon de 21 ans en arrivait à battre son père pour de l'argent. «Je ne sais plus quoi faire», m'a-t-elle dit au téléphone. «Pourriez-vous lui parler?»

Tout a commencé par un appel téléphonique

J'ai alors commencé à prier pour Payam et l'ai appelé au numéro que sa mère m'avait communiqué. Il n'avait pas très envie de me parler. «Qui êtes-vous et pourquoi m'appelez-vous?» Tels furent ses premiers mots. J'ai continué de prier pour lui et je lui téléphonais de temps à autre pour lui demander comment il allait. Un jour, il m'a envoyé un e-mail:

«S'il vous plaît, appelez-moi, j'ai des ennuis.»

Quand je lui ai téléphoné, il a commencé à pleurer. «Qu'est-ce qui ne va pas?», lui ai-je demandé. «J'ai blessé quelqu'un à coup de poignard et maintenant la police me recherche», expliqua-t-il. «Je vous en supplie, priez pour moi, demandez à Jésus de m'éviter d'aller en prison.»

J'ai écouté son récit de l'affaire et je l'ai exhorté à aller se dénoncer à la police. Après notre conversation, j’ai commencé à prier pour lui. Peu après, un autre e-mail est arrivé dans ma boîte de réception.

«Vos prières ont marché!»

J'ai appelé Payam pour en savoir plus. Il m’a raconté comment il s'était rendu au poste de police pour se dénoncer, tout en priant Jésus en attendant que sa victime vienne déposer plainte. Finalement, cette personne s’est tenue devant lui en affirmant: 

«Je ne sais pas pourquoi, mais je veux te pardonner.»

Payam avait expérimenté la puissance de la prière, mais il n'avait pas été transformé intériorement. Quand j'évoquais Jésus, il me disait: «Je veux bien qu'on discute, mais je te demande de ne pas me parler de religion.» Nous avons eu beaucoup de conversations jusqu'à ce qu'un jour je lui demande :

«Payam, comment imagines-tu ton avenir? Tu veux continuer à vivre de la même façon?

- Non, je veux changer.» répondit-il.

- Alors, trouve une Bible et cherche Jésus. Il est le seul qui puisse te transformer. Moi, j'ai été accro à la cigarette pendant 26 ans et j’ai exagéré sur l'alcool. Mais le Seigneur a changé ma vie.»

Payam était très impressionné. Si j'avais été délivré de mon addiction au bout de 26 ans –plus longtemps que sa propre vie– le Seigneur pouvait tout aussi bien l'aider. Peu après, Payam trouva une Bible et commença à la lire. Plus tard, un e-mail fit bondir mon cœur de joie.

J’ai appelé Payam et nous avons prié ensemble. «Maintenant je vais parler à mes parents de ma foi nouvelle!» a-t-il déclaré. Je lui ai répondu: «Pas besoin. Ils verront par eux-mêmes comment Jésus a transformé ta vie.» Payam était très étonné. Je ne m'étais pas trompé. Quelques mois plus tard, sa mère me téléphone. Elle ne cesse de me remercier et m'explique comment Payam a été libéré de ses addictions et combien il a changé. Je lui réponds: «Ne me remerciez pas, Celui que vous devez remercier est Jésus. Demandez à Payam de vous en parler.»

Au bout de quelques semaines, Payam m'appelle à son tour: «Tu sais, quand j'ai demandé à Jésus de me garder d'aller en prison, je ne pensais qu'à la prison physique. Mais je réalise maintenant qu'il m'a libéré de la prison qui enfermait mon cœur. Je suis réellement libre maintenant.»

Il avait aussi une bonne nouvelle à m'annoncer : « Ma mère m'a posé des questions sur Jésus et j'ai partagé l'Évangile avec elle... Elle a donné son cœur à Jésus!»

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